Au pays magique,
Se trouve le glorieux portail qui guide les êtres vers le monde onirique.
Fao se précipite pour aborder ce grandiose portique au fond du long et sombre couloir.
Il dévale les marches célestes en vitesse,
Son visage empreint de liesse.
Derrière lui, Cléophée le somme de l'attendre, car, elle redoute le sombre,
Ses petits pas, éperdus, claquent dans l'ombre...
Le bruit des éléments, en apesanteur, dans l'immensité, couvrent son appel.
Fao se fond, sans se retourner, dans la matière qui l'emporte vers la grande plaine des Tourterelles.
Cléophée s'élance et s'enfonce dans l'ondulation, étrangement mouvante, mais, tellement, délicieuse,
Elle appelle, de nouveau, Fao et espère, encore, qu'il entende sa voix, elle est soucieuse...
Le voyage intemporel est momentané,
Elle voit son frère de l'autre côté,
Il l'attend, dans l'entrée de la plaine,
Elle s'élance vers lui, les yeux colère avec une pointe de haine,
Une pointe de rancoeur due à l'angoisse, qui s'estompe vite, à l'approche de son frère,
Ils sont inséparables et l'inquiétude les rendent amers,
Lorsqu'un évènement trouble leur harmonie ou les bousculent un peu,
C'est un peu la fin du monde en eux...
Fao tend sa main,
Cléophée à l'air, de nouveau, serein,
Fao est là, elle sourit, tout va bien...
Elle saisit sa main et ils commencèrent à arpenter le long chemin...
La sente est parsemée de pierres bariolées,
De fleurs nuancées qui dévoilent d'exquises volutes accompagnées d'arômes subtils et sucrés.
Des étendues fleuries, à perte de vue, aux allures d'un arc en ciel, des hélianthes au ton rubis,
Donnent à l'horizon une impression d'être au paradis.
Le monde onirique est fabuleux,
Un soleil rose caresse les lieux,
Un zéphyr apaisant câline leurs visages,
Tel un heureux présage,
Des lucioles exécutent des figures de danse,
Dans l'éther, avec insolence.
Les petits sont réjouis,
le spectacle fantasmagorique est infini...
Cléophée est en confiance,
Son frère est là et veille sur elle avec bienveillance.
Ils se sont octroyés la liberté de rejoindre leurs pères,
Ceux-ci président un séminaire au sud, Fao connaît l'itinéraire, la signification des balises florales et les points de repères,
A si seulement, ils pouvaient voler,
Tout serait allégé...
Ils seront un jour d'éminents magiciens et Fao a le rêve d'être comme ses pères,
Celui, d'être, un jour, digne de faire partie de la confrérie de trois maîtres lunaires.
S'éloignent les petits aventuriers sur la route de la plaine des Tourterelles,
Ils seront, bientôt, dans les bras de leurs paternels...
Ils savent qu'un sermon les guettent à leur arrivée,
Ce qui est, moralement, mérité,
Mais, voilà, l'échappée belle,
En valait la chandelle!
Ils n'aiment pas d'être éloignés de leurs parents,
Fausser compagnie à la nounou fut tellement tentant,
Ils espèrent secrètement,
que le sermon sera clément...
Mes contes et rimes magiques♥
Mes mots sans rime.
Mes exercices d'écriture.
Mes vers solitaires.
Merci d'être passé par ici, et bon retour dans votre dimension,
Meilleurs voeux pour l'an nouveau, que cette année 2022 vous apporte le meilleur dans vos vies.
♫♪ 'Mon inspiration musicale' Ava Max 'The Motto' en boucle sur Spotify♥
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Si les mots sont polis,
Si les mots t'ont souri,
Dis-leurs merci...
C'est si gentil...
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(D'autres contes, rimes et dimanches à la campagne)
♥‿♥
Mais qu'ils sont mignons, ces deux-là ♥ Sermon mérité, cela dit :o
RépondreSupprimerJoli moment, merci, Heidi ♥
Oui, ils sont mignons, ils ont, réellement fait cette expédition, j'ai édulcoré bien sûr, ils étaient dans la maison magique avec leur gardienne, je les ai appelés, c'était trop mimi de les voir faire ce voyage. Ils n'ont pas été punis, le monde magique est cloîtré et accessible par les portes intemporelles, il n'y a pas de réels dangers, ils sont en confiance, sauf, si on veut que l'histoire change... J'aime cette sécurité... Merci de passer, ça fait chaud au coeur, ♥
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